La romancière à succès a posé ses valises à Dinard. Son dernier livre raconte un douloureux éloignement avec sa mère
En devenant célèbre, Aurélie avait l’impression de trahir sa mère, qui n’avait pas fait d’études
ans chacun de ses romans – tous des best-sellers –, elle dissémine des bribes de son histoire familiale. « Mémé dans les orties », son premier-né, succès d’autoédition en 2014 avant de faire les beaux jours de Michel Lafon, était inspiré de son grand-père, solitaire et gentiment bougon. « Au petit bonheur la chance », paru en 2018 aux éditions Mazarine, racontait un peu du destin de son père, élevé par sa grand-mère. Quant au héros de « Né sous une bonne étoile » (éd. Fayard, 2020), un enfant incompris, relégué sur le banc des cancres par ses professeurs, il ressemblait à s’y méprendre à son petit frère. Dans la famille Valognes, ne manquait plus que la mère. Une absence réparée puisque cette figure ô combien importante est au