sur des chemins imaginaires. Des contours forts et affirmés mais qui laissent une fragilité vibrante affleurer… À 28 ans, la dessinatrice Melek Zertal propose une œuvre propice à nous emmener loin. Et jusqu’au l’artiste aime avant tout Sur ses planches, des mini-scènes à l’ambiance très étudiée, tour à tour dynamique ou contemplative, langoureuse ou poétique. Née à Constantine, en Algérie, où elle a vécu jusqu’à ses 5 ans, Melek Zertal grandit ensuite à Paris. C’est au collège qu’elle se lie d’amitié avec une fille folle de mangas, dont la mère est autrice de BD. À leurs côtés, elle découvre sa passion et dessine quatre heures tous les soirs après les cours. Diplômée des Arts déco de Strasbourg, Melek part à Oakland, en Californie, pour un stage de fin d’études, y reste un an comme assistante d’un artiste. Le rêve pour celle qui se dit depuis l’enfance par la culture pop américaine. Aujourd’hui, Melek Zertal partage sa vie entre Paris et la Californie, multipliant recueils de dessins, réalisation d’affiches et illustrations variées Gucci…). Spencer, raconte-t-elle. Ce mois-ci, Melek Zertal illustre notre sujet « Quand les écrivaines se mettent au vert» (p. 112).
