« Que dirait notre nous de 13 ans si elle nous voyait aujourd’hui? Qu’on ne s’en est pas si mal sortie? Qu’elle nous félicite pour ces réussites professionnelle, amoureuse et même capillairenotre mère? Horreur. Qui a dit ça? Nous? Ou plus probablement notre génitrice qui aurait pris possession de notre corps? Appelez un exorciste! Las, selon une récente étude*, ce mimétisme pernicieux et se mettrait fatalement en place à l’âge de 33 ans, celui auquel notre propre visage débuterait son morphing familial , lequel coïncide aussi avec l’âge moyen de notre entrée en maternité. C’est alors que, suite à cette progressive ressemblance physique, nous adopterions ensuite les mêmes gestes (comme étaler de la salive sur son pouce pour décrotter l’enfant), les mêmes passetemps (session téléphonique pour parler de son ado qui se demande si on n’a à ce point ), allant jusqu’à adhérer aux mêmes programmes télé que notre daronne. Selon le Docteur Julian De Silva, il s’agirait de célébrer ce phénomène naturel car il finirait, compassion oblige, par nous rapprocher de nos mamans. Mouais, nous, ce qu’on en dit, c’est à peu près la même chose que l’ado quand on lui a rapporté l’info: n’impe, on n’a mais rien à voir avec notre mère. »
