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NATURELLE PYLA-SUR-MER
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Au départ de cette réalisation toute en harmonie, la rencontre entre des propriétaires parisiens souhaitant apporter à leur havre du Pyla une ambiance lumineuse, décontractée et conviviale afin de pouvoir y accueillir tout au long de l’année, dans un esprit maison de vacances, leurs enfants et amis, et l’architecte d’intérieur Delphine Carrère, dont l’atelier est situé Deux grandes baies vitrées à fermeture latérale en accordéon, ceintes de métal noir, furent ouvertes dans le salon du côté de la terrasse donnant vers la mer, et, pour amener un éclairage traversant, deux autres, arrondies, vers le patio d’une centaine de mètres protégé du vent, un élément indispensable en sortie de bassin, la plus exposée aux caprices du temps. Tapissé d’un calepinage graphique de carreaux de ciment mats et de briques naturelles, agrémenté d’une longue banquette maçonnée et encadré par les pièces de vie – six chambres, un dortoir, disposant chacun de leur propre salle de bains ou douche –, il conserve à la bâtisse son charme hispanique d’origine. L’ensemble fut redistribué, la cuisine en chêne clair à crédence en Inox fut réinstallée côté mer et la terrasse, que vient recouvrir le vaste balcon en bois exotique vert sombre de la chambre principale à l’étage, offre aux hôtes une nouvelle salle à manger extérieure ombragée. ajoute Delphine Carrère. Couleurs apaisantes de dunes et de terre, portes de récupération sablées, dont l’une fait même office de table basse, rotin nature des luminaires, matières douces se mêlent au chêne clair, tel celui du parquet grisé Arbony à lattes larges du séjour, qui rejoint, sans rupture, le bois ipé de la terrasse, tandis que celui de l’étage a été choisi plus blond et chaleureux. Un chantier qui dura plus d’un an et dont l’architecte, pourtant davantage rodée à travailler de l’autre côté du bassin, au cap Ferret, où elle restaure actuellement deux maisons, l’Hôtel des Dunes ou encore celui de la Plage, à L’Herbe, garde un souvenir émerveillé. confie-t-elle. On la croit aisément en admirant, depuis chacun des espaces à vivre, les teintes de l’anse océanique changeant au gré des marées, des humeurs et des courants d’Atlantique. Comme des tableaux emplis de poésie sereine.