On connaît la passion de Walter Benjamin pour la flânerie. Dès le premier texte de son recueil de souvenirs écrits en 1932 et 1933, il évoque l'errance d'un enfant dans un parc de Berlin, le Tiergarten, dont il détaille l' et l' en des termes qui ravissent les surréalistes français, Aragon en tête. y écrit-il. Adulte, Benjamin errera à et l'observation de la l'apparentent à notre Baudelaire national, dont il salue la dans un exposé de 1939 à valeur programmatique d'un grand œuvre jamais achevé: Marseille est pour lui un champ d'expérience olfactif et chromatique qu'il arpente sous l'effet du haschich. Dans un texte de 1932, il raconte qu'il y prend pour ; il y découvre que et il s'amuse à reconnaître dans chaque être qui l'entoure un Ce sentiment de déjà-vu, le haschichin Baudelaire Les Sept Vieillards écrira-t-il quelques années plus tard dans son exposé de 1939.
