OUS LES ÉCRIVAINS ne sont pas tenus d’aimer leurs personnages. C’est même si rare que, lorsque cela advient dans un roman, les critiques le remarquent. La moindre des choses chez les biographes. Certains sont même si hostiles à l’endroit de leur sujet d’étude que l’on peut se demander ce qui les a poussés à passer quelques années à vivre avec lui. Ce qu’on attend d’eux ? Juste de l’empathie. Trois biographies récemment parues chez nous témoignent de Blake Bailey chez Gallimard, le de Benjamin Moser chez Bourgois, le de Reiner Stach au Cherche Midi. L’empathie du biographe pour son héros en est le cœur battant.
Eloge de l’empathie chez les biographes
Mar 23, 2023
3 minutes
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