SUR LE PAPIER, tout porterait à croire que s’attaquer à une nouvelle version du roman d’Alexandre Dumas près de 180 ans après sa publication a tout de la fausse bonne idée. Parce que tout a été dit et fait avec lui, via des adaptations en pagaille, pas forcément toutes très heureuses, mais qui ont marqué les esprits pour la plupart. Mais puisque, à titre d’exemple, la question se pose rarement – et semble en tout cas faire grincer moins de dents – quand la Grande-Bretagne farfouille à son tour dans ses classiques, il s’agissait aussi de laisser sa chance au, hum, produit.
Les défis que devait relever la réalisation de Martin Bourboulon étaient multiples, à commencer par celui de ne pas sonner par trop “suranné”. L’écueil est amplement évité, grâce à des choix qui s’avèrent judicieux tout