« Donner un nouvel élan à la modernisation du pays. » Voilà comment le régime kazakh présente les législatives anticipées qu’il organise aujourd’hui. Peu avares en formules orwelliennes, les autorités indiquent que ce scrutin va permettre de concrétiser cette formule répétée comme un mantra, « un président fort, un Parlement influent, un gouvernement responsable ».
Plus prosaïquement, il s’agit surtout pour le chef de l’État, Kassym-Jomart Tokaïev, d’asseoir explique Olivier Ferrando, enseignant-chercheur à l’université catholique de Lyon. Si une poignée de nouvelles figures peuvent en émerger, plus des deux tiers des candidats ont été adoubés par le pouvoir. La démocratisation du pays qu’il revendique se fait donc à pas comptés.