À quoi reconnaît-on des acteurs qui ont le vent en poupe ? Ils n’ont pas une minute à eux… La veille, Benjamin Lavernhe, le 534e sociétaire de la Comédie-Française, jouait sur la scène du théâtre du Vieux-Colombier une adaptation de « La dame de la mer », d’Henrik Ibsen. Rebecca Marder, tout auréolée du succès de « Simone, le voyage du siècle », a additionné sept films sortis en un peu plus d’un an jusqu’à « De grandes espérances », de Sylvain Desclous. Un film entre thriller et drame où ils incarnent un couple, elle qui vise l’Ena et lui fils à papa, dont l’ambition politique va être remise en cause par un secret bien gardé. Un couple à la ville (extrêmement discret) et sur scène (ils se sont connus à la Comédie-Française) qui jongle désormais avec des emplois du temps… de ministre.
Paris Match. À bien regarder le destin du couple que vous incarnez, ne pourrait-on pas penser à une tragédie grecque ?
Benjamin Lavernhe. Effectivement, surtout dans ce décor méditerranéen chargé d’histoire. Il y a quelque chose d’un destin inexorable qui s’abat sur eux qui avaient cette envie de changer le monde…
Et d’échapper à leur condition… Dès la lecture
