Depuis des mois, il ne cesse de se montrer ambigu sur l’invasion russe en Ukraine, entretenant avec délice sa réputation de fauteur de troubles qui a fait sa renommée. Ses dernières prises de position, alors que le Parlement hongrois a entamé mercredi ses débats sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, avant un vote prévu le 20 mars, l’ont encore confirmé. Dans une interview vendredi dernier à la radio nationale Kossuth Rádió, lecette adhésion. Mais, a-t-il ajouté,, pointant la création d’une avec ces deux pays, a-t-il conclu, alors qu’une délégation hongroise visitera la semaine prochaine les deux capitales pour aplanir les différends. Il semble loin, le temps où, en atlantiste pur jus, le leader conservateur regrettait, lors du conflit russo-géorgien de 2008, que cette même Otan ne soit pas étendue à l’Ukraine…
Orbán, cheval de Troie
Mar 05, 2023
3 minutes
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