Il est comme ça, Florent Pagny, en mode guerrier, épris de liberté pour toujours garder le contrôle. Mais la maladie, une fois encore, en a décidé autrement. Il y a trois semaines, révélait les inquiétudes autour de son état de santé après un examen dimanche 5 mars. “Il y a un ganglion qui a fixé. Et il y a des risques de métastases. Ce n’est peut-être qu’une infection, mais je vais devoir retourner à Paris pour une biopsie”, a-t-il annoncé depuis la Patagonie. Pour ce portrait inédit de vingt-neuf minutes, la journaliste de TF1 a rencontré l’artiste à trois reprises: en juin à Paris, alors qu’il était en pleine chimiothérapie, en novembre à New York, alors que l’optimisme était de mise et fin janvier dans le pays natal de son épouse. Pressé de retrouver son paradis argentin, Florent Pagny avait décidé de zapper les séances d’immunothérapie que lui recommandaient de suivre ses médecins français à l’issue des séances de chimiothérapie et de radiothérapie.
