UN POÈTE DE L’ÉTRANGE
face à un prêtre pas plus habillé dans une ambiance de film d’horreur, un mannequin sans vêtements, en haut), une femme à tête de chien (, ci-dessus à gauche), des enfants grimés en Laurel et Hardy menaçants (, ci-dessus à droite ), des autoportraits franchement bizarres… Certaines photos d’Elliott Erwitt révèlent un humour assez tordu. En laissant filtrer une part d’inconscient dans ses cadrages, il montre aussi notre surmoi collectif, là où l’animal prend le dessus et vient briser l’ordre établi. dira Erwitt. Ses clins d’œil ne sont pas univoques ; ils portent toute la complexité de l’auteur, toute son humanité. a-t-il un jour avoué,