Antony (Hauts-de-Seine), le 27 février
emporté par un AVC massif, le dernier d’une longue série, après une opération à cœur ouvert. Depuis, le chagrin n’a pas quitté celle qui a perdu l’homme de sa vie et le père de ses enfants, “Et si on avait fait de mauvais choix médicaux? Parfois, ça me prend aux tripes et je me mets à pleurer. […] Il s’est battu comme son cancer du poumon. […] Il n’avait plus de traces de cancer, mais des problèmes de coagulation. Il est resté un mois à l’hôpital et personne ne comprenait la cause. Oui, je suis en colère! […] Qu’aurais-je dû faire?” Torturée par les remords, Nathalie Marquay, 55 ans, l’est aussi par le vide abyssal que son mari, inhumé à Louveciennes (78), a laissé: “J’ai besoin qu’il me serre dans ses bras, d’entendre sa voix, son rire.”