« Le sol est gelé sur 30 centimètres de profondeur, il me faut trois heures pour atteindre une terre plus molle », glisse Ivan, pantalon boueux, la trentaine. Cet employé du cimetière de Verkhnezarechenskoye, dans une plaine au nord de Volgograd, profite de notre discussion pour souffler un peu. Le vent est glacial et son travail, creuser des tombes, harassant. « En décembre, on enterrait les soldats à la chaîne, confie-t-il, sa barre à mine en main. Il s’agissait surtout de mercenaires
A Volgograd, la drôle de guerre de Poutine
Mar 02, 2023
3 minutes
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