Qui dit orthophoniste imagine souvent un thérapeute en train d’aider des bouts de chou à faire disparaître leur cheveu sur la langue ou à surmonter des difficultés de lecture. Mais ce professionnel du langage a bien d’autres cordes à son arc. Et dans son cabinet, il accueille des patients sans limite d’âge. À l’image de ces malades d’Alzheimer souhaitant préserver le plus longtemps possible une communication avec leurs proches.
Pour tous, tout le temps, l’orthophoniste n’a qu’une obsession : soulager, voire, quand c’est possible, effacer les troubles du langage, de la voix et de la déglutition (les difficultés à avaler).
Bilan orthophonique, mode d’emploi
La première consultation, ou bilan orthophonique, vise à dresser un état des lieux. « Notre travail repose avant tout sur les besoins rappelle Aurélien Bresson, orthophoniste. Après cette évaluation, chaque consultation de suivi, visant à appliquer un projet thérapeutique, durera en moyenne 30 à 45 minutes. Ces séances sont sur mesure, avec des exercices de rééducation et de précieux conseils délivrés en fonction du patient, de son histoire médicale, et de ses attentes. Voici 9 raisons pouvant justifier de pousser la porte du cabinet d’un orthophoniste.