u beau milieu des années 2000, Peugeot se donne la lourde tâche de remplacer la 206, un sacré numéro tiré à plusieurs millions d’exemplaires. Le Lion lance donc la 207, qui a pour mission de faire aussi bien que sa devancière. L’auto adopte pour cela un style fort, inspiré des derniers concept-cars de la marque, et se montre plus imposante que la 206 avec 20 cm de plus en longueur ! Elle devient ainsi, à l’époque, l’une des plus grandes citadines du marché. Toutefois, ses mensurations ne profitent pas vraiment à l’habitabilité. Surtout à l’arrière, où les passagers de plus de 1,80 m ont toutes les chances de voir leur tête et leurs. A l’avant, le conducteur se trouve bien installé. Mais le poste de conduite est habillé de plastiques durs et granuleux, qui en outre se rayent facilement, et les ajustements apparaissent perfectibles. Résultat, même si l’ensemble vieillit plutôt bien, l’ambiance intérieure n’est guère pétillante… Tout comme la dotation de série des versions d’entrée de gamme Urban ou Trendy, qui n’offrent même pas la climatisation. Il faut donc viser des déclinaisons Active, qui remplacent la finition Trendy à partir de mi-2009, ou les Executive (uniquement en cinq portes), Sport ou Premium, mieux présentées et plus confortables.
