étape N°1 RACINES MARITIMES
, explique Alexandra Guinard, fondatrice de l'hôtel Les Jardins de Coppélia, installé dans un insolite manoir à pans de bois du xviie siècle, à deux pas de Honfleur. Sa voisine, Agathe Letellier, à la tête de la cidrerie Le Manoir d'Apreval, avec ses dixsept variétés de pommes cultivées en mode biologique, renchérit: Nichée au creux de l'estuaire de la Seine, la perle de la Côte Fleurie est particulièrement attractive pour les Parisiens et les étrangers, Belges, Américains, Anglais, qui viennent ajoute le propriétaire du restaurant L'Endroit, François Rabel. La richesse du sol normand et l'offre bistronomique n'est pas étrangère à ce succès. Pour le chef Damien Frémont du restaurant Le Capucine, qui travaille une cuisine- souvenir évoquant l'enfance, . Dans son atelier aux influences Art déco et japonisantes, L'Amande et l'Obsidienne, on surprend Amandine Steck rénovant méticuleusement les vitraux du Chemin de croix de l’église Saint-Léonard. , s'enflamme le chef Paul Lacheray, aux manettes de l'Huître Brûlée, qui déploie une partition vivante, locale et pleine de saveurs. C'est du port de Honfleur que Samuel de Champlain partit explorer le Canada où il fonda la ville de Québec en 1608. Les maisons du centre historique, construites du xve au xviiie siècle, datent pour la plupart de l’époque où les fortifications furent détruites et le port, agrandi, sous Louis XIV, par ordre de Colbert, en 1681. Un centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine consacré à l'histoire maritime du lieu et une résidence d'artistes vont ouvrir en avril dans La Lieutenance, le plus ancien bâtiment de la ville, à l'extrémité du Vieux Bassin.