Fin janvier 1931, débute la construction de aux chantiers de Penhoët. Après le , le , l’, , la Compagnie générale transatlantique veut bâtir le plus beau, le plus grand et le plus rapide paquebot du monde. Une coque traverse une trentaine de fois l'Atlantique. Il obtiendra à deux reprises, en 1935 et 1937, le Ruban bleu, qui récompense le navire le plus rapide sur l'Atlantique Nord, face au britannique . Sa première classe offre appartements de luxe, piscine, jardin d'hiver, boutiques… décorés par les grands noms de l’époque, verres Daum et Lalique, porcelaine de Limoges, orfèvrerie Christofle, mobilier d'acajou, de palissandre ou de bronze doré, nappes en damassé, œuvres de Jean Dunand, Jean Dupas, Carlo Sarrabezoles, Mathurin Méheut et bien d'autres. Même Jean de Brunhoff, le père de Babar, décore la salle à manger des enfants! Les célébrités adorent l’élégant des mers, John et Robert Kennedy, Colette, Salvador Dalí, Tristan Bernard, Frida Kahlo, Alfred Hitchcock, Fred Astaire, Mistinguett, Walt Disney, Pablo Picasso… En 1938, effectue sa centième traversée et une croisière vers le Brésil. En 1939, son commandant après René Pugnet et Pierre Thoreux, Étienne Payen de la Garânderie, accomplit un dernier voyage. Le 23 août, à l'aube de la Seconde Guerre, le paquebot mythique navigue pont et radio éteints, rideaux tirés, jusqu'au port de New York. Fin 1941, il est réquisitionné par les États-Unis, rebaptisé et l’équipage français est débarqué. L'année suivante, il prend feu et coule sous le poids de l'eau déversée. En 1946, réduit à l’état d’épave, le splendide part à la ferraille. Par bonheur, éléments décoratifs, mobilier et œuvres d'art ont été répartis dans divers musées et collections du globe. », résume l'auteur de ce livre merveilleusement illustré. , un rêve dont la France reste fière pour l’éternité.
