es couleurs de la pureté et de l’espoir. Une chemise blanche, un pantalon vert. Nous étions à la fin de l’été 1978 et elle avait alors 39 ans. La comédienne américaine arriva dans le Lot, comme pour une dernière tournée d’adieu. Jean Seberg ne s’était jamais remise de la disparition de sa fille, Nina Hart Gary, morte deux jours après sa naissance, en août 1970. L’héroïne blonde d’ (1960), de Jean-Luc Godard, vint poser ses bagages quelques jours dans le petit hameau. Elle fut accueillie par Paul et Annie Pavlowitch dans leur maison, au bout d’une minuscule route. Le couple y vit encore aujourd’hui. Seul le grand orme a tiré sa révérence. Leurs deux filles, Anna Pavlowitch (directrice d’Albin Michel, née en 1973) et Julia Pavlowitch (directrice des Éditions Phébus, née en 1979), y ont grandi. Un air saturé de chants d’oiseaux. Le ciel, rosé. Plus de quarante ans ont passé. Paul Pavlowitch a écrit ses Mémoires dans sa demeure, sur les causses
Avant que la neige ne retombe
Jan 29, 2023
6 minutes
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