Àl’instar de nombreux as des prétoires que leur retraite accable d’ennui, Ernest Pinard hante encore les palais de justice. Mais, cent treize ans après sa mort, aucune chance de l’apercevoir saluant ses confrères en salle des pas perdus. C’est bien au cœur des tribunaux que le terrible fantôme du procureur impérial surgit lorsque MEmmanuel Pierrat le convoque. Féru des dossiers de censure, le très médiatique et érudit avocat l’utilise volontiers comme épouvantail lorsqu’il s’agit de prévenir l’interdiction d’une œuvre culturelle. sourit l’auteur, dans son cabinet où il nous reçoit.
