Tous les pros vous le diront : c’est avec un couteau qui coupe mal que l’on se blesse, parce que l’on bataille au lieu de trancher. Et ce qui vaut pour un désosseur qui découpe 4 t de viande par jour vaut aussi pour nous. Si vous ne savez pas affûter, confiez le job à un spécialiste. Excellente nouvelle : le métier renaît. Ceux qui annonçaient jadis à la cloche l’arrivée de leur meule à pédale ont disparu. Leurs héritiers installent leurs outils électriques dans une camionnette avec laquelle ils font les marchés et les lieux de passage. Ils ont compris tout le bénéfice qu’ils pouvaient tirer d’Internet : calendrier de passage, prestations, rendez-vous… Au moins au début, ces sites apportent à l’affûteur 90 % de ses clients.
Les concours de cuisine télévisés ont remis au goût du jour les vertus d’un bon couteau.
La renaissance du métier s’inscrit dans l’air du temps : la floraison des concours de cuisine télévisés a remis au goût