quand le scientifique la décrypte rationnellement? Le poète Lucrèce, dans son long poème . Jusqu'à nos jours, cette quête reste autant celle de l'art que celle de la science. À Grenoble, quatre plasticiens contemporains confrontent leurs approches., sculptures en bronze à mi-chemin entre figures humaines et formes végétales, au milieu d'arbustes plantés pour l'occasion, et ses , des empreintes d'écorce d'arbre réalisées avec la chlorophylle de feuilles frottées. Le tout constituant une forêt anthropomorphe, allégorique, métallique ou de papier. Que voyons-nous réellement et que croyons-nous voir? Philippe Cognée met le réel à distance en apposant sur ses toiles une cire qui floute le sujet peint et obère le côté figuratif de l'œuvre. Un traitement original qui permet une multitude d'effets, entre l'apparent et l'effacé, le réel et sa représentation. À Grenoble, le peintre réunit des œuvres des séries . Les espaces hybrides que déploie Cristina Iglesias évoquent tant la nature que l'architecture. Ici, elle a imaginé une chambre étrange, minérale et suintant d'humidité, où le trompe-l'œil est omniprésent. Cette sculpture s'accompagne d'une série inédite de travaux sur cuivre. Wolfgang Laib privilégie, lui, les formés géométriques et les matériaux naturels tels que le riz, le pollen et la cire. Ses sculptures sont des évocations symboliques d'architecture, de taille réduite. Pour cette exposition, il présente un carré de pollen hypnotique par sa radiance colorée et sa simplicité formelle, des pastels blancs évoquant les limites du visible et de l'invisible et un , masse de granit noir poli, métaphore du cosmos.
AFFINITÉS VÉGÉTALES
Dec 14, 2022
1 minute
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