Tels les partisans de Trump à l’assaut du Capitole, ceux de Bolsonaro ont envahi la capitale et les symboles du pouvoir
Un saccage sans limites, immortalisé par les portables. Quand ils ne semblent pas dépassés, les quelques policiers présents affichent ostensiblement leur soutien. Anderson Torres, chef de la sécurité de Brasilia et ancien ministre de Jair Bolsonaro, finit par envoyer 10 000 hommes… trois heures après le début de l’attaque. L’ex-président ne condamnera que mollement la violence de ces actes. Empruntées à la stratégie trumpiste, ses déclarations précédentes, visant à jeter le soupçon sur le processus électoral, ont préparé la voie. Après l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021, il affirmait déjà qu’au Brésil aussi « il pourrait se passer la même chose ».
Sous les yeux du monde entier, la police d’État met des heures à réagir