EN 10 DISQUES, UNE INVITATION AU VOYAGE CHEZ…
Qu’ils rampent, qu’ils volent ou qu’ils sautillent, les insectes sont depuis toujours un formidable sujet d’observation. Les différents sons qu’ils produisent, leur organisation en petites sociétés industrieuses (les abeilles, les fourmis…), ou leur individualisme supposé (la cigale), le caractère éphémère de leur existence, leur capacité de transformation (la chenille devenant papillon), leur pouvoir de nuisance à petite (les morsures d’araignée qui vous attaquent le système nerveux, et que l’on se proposait de guérir en dansant la tarentelle – cherchez sur YouTube La tarantula de Gimenez par la regrettée Berganza !) ou à grande échelle (les nuages de sauterelles ou de grillons qui s’abattent sur les récoltes pour les détruire comme autant de fléaux divins) n’ont cessé de nourrir l’imaginaire des poètes et des musiciens.
Les insectes peuplent fables ( de La Fontaine a inspiré Offenbach, Manziarly ou Poulenc), contes (Pouchkine convoque dans son un bourdon dont Rimski-Korsakov fera ses de Kafka, l’autre de Langelaan, Chostakovitch emprunte un cafard aux de Dostoïevski pour son . de Ravel donne la parole à une libellule affolée, dont la femelle a été percée d’une épingle, et Roussel grossit à la loupe un coin de jardin dans son …