Le Journal du dimanche

Noël sacrifié, le jour de l’An sauvé

Une très grande majorité des revendications satisfaites. » « Des agents gagnants. » C’est une victoire sur toute la ligne que viennent d’arracher les chefs de bord à l’origine de la paralysie d’une grande partie du trafic ferroviaire ce week-end. Le collectif de contrôleurs qui a porté cette grève de Noël inédite a obtenu ce qu’il réclamait depuis octobre.

Les grévistes ont levé hier, peu après midi, le préavis qui planait surassure une direction de la SNCF qui nie avoir échoué à désamorcer la crise. Après les conducteurs à Noël dernier, les aiguilleurs de Lyon puis de Bordeaux à l’automne et encore début décembre, les agents de bord ont eux aussi décidé de faire exploser leur malaise. Cette corporation cheminote de 8 500 personnes affichait plusieurs revendications, notamment portées par un mouvement spontané, actif sur Facebook, d’un nombre estimé de 3 000 agents relayant le sentiment du plus grand nombre.

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