On appellera cela un sparadrap, un caillou dans la chaussure ou un facteur polluant. C’est selon. Toujours est-il que l’ombre, la petite musique, pour reprendre une allégorie à la mode, de Karim Benzema aura plané, durant toute la Coupe du monde, sur l’équipe de France. Et jusqu’au lendemain de leur cruelle défaite en finale, le jour des 35 ans du Ballon d’or, dans un timing plutôt malvenu voire franchement gênant.
Vendredi avait lieu l’ultime conférence de presse des Bleus, dans la salle de padel du complexe sportif Jassim-bin-Hamad, à Doha. Ousmane Dembélé était apparu interloqué qu’on l’interroge, encore et toujours, sur Karim Benzema : « Je ne sais pas. Je ne suis pas le coach, c’est lui qui décide. Je crois que Benzema s’est blessé et je n’ai pas d’autre explication. » Depuis le 19 novembre, jour du forfait du « Nueve », son pseudo sur les réseaux sociaux, les questions autour de sa blessure, de la