Nous avons comparé notre procédé, qui utilise des cartouches filtrantes, à des méthodes conventionnelles. Résultat, il est beaucoup moins polluant
’idée paraît folle : la société évalue Guillaume Gros, responsable scientifique chez Geolith. Un véritable trésor, qui permettrait à notre pays et à l’Union européenne de se rapprocher de l’indépendance vis-à-vis de ce composant essentiel des batteries S&V Mais comment l’extraire ? Geolith a inventé des cartouches filtrantes d’environ 50 cm, munies de microfibres dont les propriétés d’absorption sélectives permettent de capturer jusqu’à 95 % du lithium contenu dans l’eau. Le procédé est instantané, il fonctionne à faible concentration de lithium et jusqu’à des températures de l'eau de 80°C. Cerise sur le gâteau, il ne produit aucun déchet : une fois la cartouche saturée en lithium, on collecte celui-ci, puis elle peut être réutilisée. raconte Guillaume Gros. Ainsi, pour l’extraction de 1 t d’hydroxyde de lithium, le procédé de Geolith consommerait environ 80 md’eau et occuperait une surface au sol de 6 m. Tandis que l’extraction minière à ciel ouvert nécessite 170 md’eau, une installation de 464 met surtout, elle pollue beaucoup plus, libérant 15 t de CO.