rivée d’un de ses deux après la campagne de France afin de doubler le nombre des unités blindées, la de 1941 pourrait apparaître moins forte que celle) dispose en 1941 de plus d’armes lourdes et d’une compagnie entièrement mécanisée. Bien équilibrée, la de 1941 aligne généralement trois bataillons blindés pour cinq d’infanterie motorisée et trois d’artillerie. Si l’on fait les comptes, les panzers sont en 1941 soutenus par deux fois plus de fantassins que ne le sont les chars soviétiques d’une division blindée. Disposant d’excellents bataillons du génie, de nombreuses pièces antichar (même si leur calibre est insuffisant), d’une reconnaissance agressive et des meilleures transmissions du monde, la maîtrise l’art de combiner ses différentes armes. En opération, elle se décompose d’ailleurs en deux ou plus, regroupant artillerie, infanterie, blindés, reconnaissance, génie et antichar/antiaérien, que leur puissance et leur complémentarité rendent autonomes. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas tant les chars qui détruisent les chars, mais l’artillerie. Aussi cette capacité interarmes est cruciale pour défaire des chars soviétiques techniquement supérieurs aux panzers en juin 1941. Toutes organisées sur le même modèle, les cinq du Hgr. Sud ne disposent que de 145 panzers en moyenne, ce qui est relativement faible, mais elles sont expérimentées et bien équipées.
La Panzerdivision, scalpel de la Wehrmacht
Nov 16, 2022
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