gatha Christie, grande dame de la littérature, aurait pu écrire un roman sur la grande dame du champagne que fut Barbe Nicole Ponsardin, la veuve Clicquot, tant sa vie fut pleine de rebondissements. L’auteure aurait puisé dans les wagons d’archives de sa maison et reconnu chez la célèbre Champenoise quelques traits communs, indépendance d’esprit et créativité pour le moins. Elle aurait appris qu’elle fut la première femme à diriger une maison de champagne, qu’elle inventa au début du XIXsiècle le premier millésime, la première table de remuage, le tout premier rosé d’assemblage connu et redessina la forme de la bouteille. À un siècle d’écart, elle aurait pu être ou du. Ses vins aussi, car la marque Veuve Clicquot était proposée sur toutes les lignes de la Compagnie des wagons-lits, y compris sa plus mythique, l’Orient-Express, dès son lancement en 1883. Rien d’étonnant donc à ce que la Maison ait choisi de fêter, en juin dernier, son 250anniversaire à bord du Venise-Simplon-Orient-Express (VSOE), en compagnie d’une centaine de . Ces fans venus des États-Unis, d’Europe et du Moyen-Orient ont déboursé quelques milliers d’euros pour une mémorable bulle temporelle, un de deux jours vers la Sérénissime. Là où précisément, il y a deux siècles et demi, Veuve Clicquot exporta ses toutes premières bouteilles avant de darder ses rayons jaune solaire dans le monde entier, tous azimuts.
La Grande Dame prend le train
Nov 20, 2022
4 minutes
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