Avant la sortie de son nouvel album, le musicien nous a reçus en plein désert californien
On lui pardonne tout parce que, à son âge, il reste imprévisible, pop et top
De notre envoyé spécial en Californie Philippe Manœuvre
Vous savez à quoi on reconnaît une vraie, une grande, une ultime superstar ? La seule chose qu’on sait, c’est que rien ne va se passer comme prévu. Et ça n’est pas grave non plus et la petite équipe de Paris Match est prête à tout, même à faire 20 000 kilomètres en quatre jours car, au milieu, il y a Michel, scoop, Polnareff, chanteur qui nous laisse sans nouvelles depuis 2016. Polnareff, barricadé dans son désert de Californie. Jésus avait fréquenté le désert quarante jours ? Ça fait bientôt quarante ans que Polnareff y réside. Il y a vingt ans déjà, 2002, dans le plus grand secret, je faisais partie de la section commando du grand come-back de Michel. Après trente-quatre années d’absence scénique, « Ze re tour 2007 » fut un triomphe éclair, soixante dates en cinq mois, avec apothéose sous la tour Eiffel, devant des millions de téléspectateurs.
Il ne nous en voudra pas de rappeler qu’il a accusé une série de coups durs depuis la disparition inopinée de la manageuse main de fer dans gant d’acier (2011).
Polnareff allait pourtant revenir pour une tournée, organisée par Gilbert Coullier, en 2016. Sans manager, mais « conseillé » par Fabien Lecœuvre, Michel termine sa tournée en annulant deux dates, Pleyel et Nantes.
Procès divers et variés.
Le disque posthume de Johnny paraît le 18 octobre 2018. Le nouveau Polnareff, « Enfin ! », fruit de dix ans de travail et premier album en vingt-huit ans, sort le