Marie Claire - France

Actrice d’Anne Enright Tout sur ma mère

oici Katherine O’Dell, actrice imaginaire. Un personnage qui prend si puissamment vie dans les pages du nouveau roman d’Anne Enright qu’on regretterait presque que sa rousseur incandescente sur grand écran ou son incarnation de Mère Courage sur les planches n’existent que dans la fiction. Avec la malice de celle qui commet siècle qui promène sa majesté alcoolisée, ses lunettes noires même par temps de pluie, sa folie furieuse aussi, de Dublin à Londres et de Broadway à Hollywood. C’est d’autant plus troublant et passionnant que Norah, la narratrice, est la fille de Katherine, qu’elle est écrivaine et donc qu’inventer, fictionnaliser, ça la connaît. Alors qu’est-ce qu’elle romance, relate en toute transparence, ou déforme par imprécision des souvenirs ? Peu importe, peut-être, car toutes les anecdotes qu’elle distille, dans un désordre apparent, sur la part hors projecteurs de sa mère, les épaississant de-ci de-là à mesure que le livre avance, sont si savoureuses, cocasses, parlantes, terribles, qu’on voudrait en connaître tous les tenants et aboutissants.

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