n théorie, l’adjonction d’un boîtier électronique homologué peut permettre à tous les modèles essence répondant au minimum à la norme Euro 3 (c’est-à-dire fabriqués après le 1 janvier 2001) de carburer au superéthanol E85 à 0,78 € le litre en moyenne (et de profiter, en outre, d’une carte grise gratuite ou à moitié prix, et d’un abattement de 40 % des émissions de CO pour le calcul du bonus/malus). Et ce, tout en préservant la garantie constructeur. Mais, dans la pratique, en cas de problème mécanique, le service après-vente de la marque de l’auto concernée pourrait rechigner à prendre en charge les frais de réparation, voire se défausser carrément. Pour se prémunir de ce genre de risques, il reste la solution de modèles prévus d’emblée pour accepter ce carburant alternatif (issu de résidus de la production agricole alimentaire). Le constructeur a, dans ce cas, non seulement adapté le calculateur d’injection, le circuit de carburant et les injecteurs de l’auto, mais aussi renforcé les soupapes et sièges de soupapes, etc. En France, cependant, le choix n’est pas très étoffé. Seulement trois marques proposent de tels modèles dans leurs gammes
