etites touches furtives, coups de pinceau intuitifs, paysages bucoliques aux mille nuances de couleurs, explosion de fleurs, imperfection du réel, jeux d’ombres et de lumières… Sentez-vous ce doux parfum siècle, que l’on admire aujourd’hui dans les plus prestigieuses institutions du monde, étaient avant tout destinés aux intérieurs des particuliers et des collectionneurs, afin d’agrémenter leur décoration? Les grands représentants du mouvement avaient la fibre déco! Pas seulement à travers leurs peintures. Elle s’observe aussi dans leurs objets, comme des céramiques ou des paravents. Un domaine passé sous silence dans les nombreuses manifestations qui leur sont consacrées. Ils ne s’en sont pourtant jamais cachés. « », confiait Degas. Renoir, quant à lui, proclamait que « ». Quant à Monet, il qualifiait ses de « ». À travers plus de 80 œuvres venues du monde entier, l’exposition nous offre un nouveau regard sur celles que l’on croyait avoir apprivoisées. Et quoi de mieux que le musée de l’Orangerie, qui abrite les emblématiques pour explorer cette autre facette de l’impressionnisme?
