ESPRIT RIVIERA
que sont accueillies quelque cinq cents œuvres dont les auteurs ont succombé au charme de la Méditerranée. Des paysages qui ont fait naître chez ces peintres une autre conception de la lumière et de écrit Monet à Auguste Rodin. Le premier s’attarde sur la côte italienne, quand Renoir préfère Cagnes, Grasse, Le Cannet. À Saint-Tropez, Paul Signac peint en petits points colorés la mer, indissociable des bateaux. Originaires de régions peu ensoleillées, Othon Friesz, Maurice de Vlaminck, Henri Manguin sont séduits à leur tour. André Derain rejoint Henri Matisse à Collioure en 1905. Ils optent pour des couleurs pures et arbitraires – sable rouge, arbres orange ou bleus. Au Salon d’automne, à Paris, leurs œuvres font scandale et sont qualifiées de « fauves » en raison de la brutalité de leur palette. Se définissant comme le peintre de la , le Normand Raoul Dufy célèbre à l’infini le bleu, . Le Russe Marc Chagall trouve, lui, dans les années 1920, une nouvelle expression dans l’arrière-pays niçois, où il s’installera en 1950. écrivait-il. Il y recevra plusieurs commandes publiques de vitraux et de mosaïques monumentales. Premier musée national conçu pour un artiste vivant, l’institution qui porte son nom fut inaugurée à Nice en 1973 par André Malraux. Physiquement dispersées à travers le monde, les œuvres présentées ici sous forme numérique s’emparent de l’espace, immense, s’animent et donnent l’illusion d’un miroitement de la mer, bercées par une création musicale originale convoquant Ravel, Debussy, Gershwin, Armstrong...
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits