cette adresse, qui jouxte son studio de création, Fabrice Juan expose dorénavant dans une scénographie élégante et chaleureuse tout ce qu’il défend depuis 2011, date à laquelle il a fondé son agence: le sur-mesure, le sens du détail, dit-il, On y voit notamment le tout dernier fauteuil qui sera bientôt complété par un canapé et des miroirs, mais aussi « Colorplay », sa première collection de six vases en porcelaine de Limoges, aux couleurs primaires et fortes. Un hymne aux métiers d’art s’inspirant, pour la petite histoire, des tonalités des sucreries de son enfance, mais surtout de sa passion pour l’architecture, les lignes épurées et graphiques. dit-il, En effet, les pièces deviennent sculptures quand on les pose les unes à côté des autres, totems quand on les empile ou de simples vases quand on y met des fleurs. C’est dans cette même approche de la couleur et de l’abstraction qu’il a également présenté sa première ligne de vaisselle, allant de la soucoupe à l’assiette de présentation, réalisée avec la faïencerie Georges, installée à Nevers. Quatre dessins aux motifscolorés serévèlenttrèsfiguratifs: unmasqueafricain pour une île de la Méditerranée pour un volcan pour et un coucher de soleil pour dit-il. Ces dernières réalisations sont en phase avec ses précédentes collaborations avec les éditeurs de textiles Métaphores et Lelièvre et avec ses nombreux chantiers privés à Paris, Cannes, au cap Ferret… où il attache une attention toute particulière à la lumière et aux volumes. À l’échelle microscopique ou macroscopique, une même intuition des harmonies chromatiques.
Fabrice Juan, première vitrine
Jun 10, 2022
1 minute
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