’abord, la cour d’honneur et sa fontaine majestueuse. Ensuite le lobby, l’immense arbre de vie au-dessus de l’accueil en marbre, les clés à l’ancienne, le grand escalier à balustrades… Grandiose! Presque une scène de théâtre, d’imprimés graphiques et de panoramiques japonisants (Iksel) en tête de lit, d’exubérance Art déco et de retenue néoclassique, raccord avec ce grain de beauté parisien. La décoratrice, qui travaille avec la crème des artisans d’art français, a éclairci l’ensemble avant de faire entrer le jardin. Car le véritable atout de l’adresse (fleuron du groupe Bertrand Restauration) se tient dans ses 5000 m d’espaces verts. commente Xavier de Chirac, le paysagiste. Qu’il sera doux de flâner le long de la gloriette qui abrite le bar d’été, d’admirer la roseraie, les clématites, les fougères, avant d’aller nager sous la verrière du spa installé sur deux niveaux. Pour l’heure, la table gastronomique a tout du jardin d’hiver, un petit côté d’aujourd’hui, langée de velours, haute de plafond, poétiquement calée entre les branches et les palmes. Depuis sa cuisine d’envoi, Julien Dumas veille à la précision des dressages. Avec humilité, l’ex-chef du Lucas Carton met le végétal à l’honneur et, bien sûr, la saison. La minutie de ses assiettes rappelle le japonais, un ensemble de plats dont l’extrême raffinement promène les sens dans une rare harmonie. Enfin, l’intimité du célèbre bar-bibliothèque demeure l’antichambre idéale pour un dernier verre.
