aris Society frappe un grand coup avec l’ouverture de Bonnie, restaurant-club chic et branché accroché au 16e étage du tout nouveau et très cossu SO/Paris Hôtel, le premier établissement parisien du groupe londonien Ennismore. On a été imaginée par Jordane Arrivetz (agence Notoire), avec une épaisse moquette aux accents psychédéliques, d’opulentes et confortables banquettes aux lignes lunaires – très sixties – et une installation futuriste signée par les artistes Olafur Eliasson et Sebastian Benham. Avec la complicité du Studio Other Spaces, les deux artistes ont créé une oeuvre qui transforme les baies vitrées et le plafond miroir en machine à amplifier les perceptions, dupliquant le paysage et inversant les perspectives. Du côté de l’assiette, la carte de brasserie-chic parisienne emprunte quelques emblèmes de la cuisine newyorkaise: salade folle au foie gras, artichauts, haricots verts et magret de canard fumé (35 €), cobb-salad à la volaille, fourme d’Ambert, bacon et oeuf (32 €), demi-homard rôti au beurre, frites et mayonnaise au citron (59 €) et poulet rôti, purée de pommes de terre et jus truffé (36 €) font déjà le bonheur des . Desserts à l’unisson, avec, par exemple, un millefeuille à la vanille (14 €) ou un Bonnie’s brookie (16 €). Vouée à devenir un haut lieu de la fête parisienne, la maison recèle également un bar-club (du jeudi au samedi) sous la houlette d’Emmanuel d’Orazio (Le Septième Ciel, Club Sandwich, Hot Spot…), qui fait danser et boire une très belle clientèle au rythme des sons électro-disco et des cocktails 60’s et 70’s rappelant l’âge d’or du Studio 54 de Steve Rubell et du Palace de Fabrice Emaer.
