Pendant le match, les trois fillettes avaient bien vu que ce monsieur en costume était familier de leur chouchou. Alors, en sortie de conférence de presse, elles ont demandé à Vincent Collet, coach de Boulogne-Levallois et de l’équipe de France, s’il pouvait leur rapporter des vestiaires « un autographe de Victor ». Celui qu’elles n’avaient pu grappiller à sa sortie du terrain en raison d’une concurrence trop fournie. C’était il y a huit jours dans la salle du Mans (6 000 places), où l’on avait joué à guichets fermés, chose rare. Seul acteur ainsi courtisé, équipe locale incluse, Victor Wembanyama s’était prêté de bonne grâce à l’exercice, mais fissa. Avant d’être le seul à baisser la tête pour s’engouffrer sous l’auvent menant à la douche.
Il y a longtemps qu’il ne passe plus inaperçu – difficile de faire autrement quand on mesurait déjà 2,08 mètres à 14 ans. Longtemps aussi que tous les recruteurs de la planète l’ont identifié comme un cas unique. Mais depuis une quinzaine de