“ ENTRE LE TRAVAIL DU BOIS ET L’EFFET BROUSSAILLEUX DES SUSPENSIONS, LA CUISINE PREND DES AIRS SAVANE !”
UNE VERRIÈRE QUI ABOLIT LES FRONTIÈRES
, raconte Colombe Marciano, architecte d’intérieur.siècle ‒ lorsque c’était un atelier de tissage de soie ‒ tout en adoptant les codes ethniques d’un lodge africain. Colombe fait tomber toutes les cloisons : “Les canuts n’ont pas de murs porteurs, la structure repose sur de grosses poutres et sur les parois, ce qui ouvre le champ des possibles.” Comme Sandrine et Alain veulent être en mesure de recevoir leurs deux petits-enfants avec leurs parents, il leur faut une grande pièce à vivre. Colombe érige donc un minimum de murs : un bâti pour la cuisine et la salle de bains, et une verrière courbe pour isoler la chambre principale tout en la laissant ouverte sur le séjour. Contrairement aux rénovations habituelles des canuts, Colombe les convainc de ne pas installer de mezzanine, pour profiter du bel espace que dégagent les 3,50 mètres de hauteur sous plafond. Elle prend également le parti de mêler les teintes naturelles des lodges à du noir, pour un rendu graphique et chic qui concourt à faire de ces 105 mun cocon intimiste. “Comme ils vivent entre Paris et le sud de la France, Sandrine et Alain vont séjourner ici principalement en hiver. Le soir, avec leur magnifique vue plongeante sur les lumières de la ville, ils auront le sentiment d’être dans les cieux !”