Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse
l est notre trésor national. À l’instar de Walt Disney aux États-Unis et de Hayao Miyazaki au Japon, Michel Ocelot, 78 ans, domine le cinéma d’animation français depuis le succès phénoménal et inattendu de son premier long métrage, (1998), avec 1,5 million d’entrées, distribué par la suite dans une quarantaine de pays (et traduit dans presque autant de langues). Inscrit à tout jamais dans la mémoire collective avec son héros haut comme trois pommes mais volontaire, tiré d’une légende africaine. Le réalisateur et scénariste est aujourd’hui de retour, qui lui permet de renouer avec l’anthologie de trois histoires, dont il raffole.