L’histoire récente de la Chine nous a habitués aux contradictions. Le nouveau quinquennat ne fait pas exception et s’annonce comme un mélange détonant de contrôle accru à l’intérieur et de chaos déstabilisant à l’extérieur.
Sur le plan intérieur, la cassure sera la prédominance de l’idéologie sur la croissance économique. Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le président Xi n’a eu de cesse de renforcer tous les trois ans le contrôle du Parti sur le pays : en 2012 sur les ministères, devenus des « Etats dans l’Etat », sous couleur de lutte anti-corruption ; en 2015, sur les acteurs de la