Loyal, discret et archi-conservateur, il serait l’un des tout derniers à avoir la confiance d’un leader isolé. Entre ces vieux compagnons de route, successivement patrons du FSB, même hostilité envers l’Occident, même obsession de la grandeur perdue. Patrouchev faisait déjà partie du cercle rapproché de Poutine lors de l’annexion de la Crimée, en 2014. Huit ans plus tard, le secrétaire du Conseil de sécurité s’est imposé comme son idéologue le plus belliqueux. Redoutable homme de l’ombre, passionné de volley-ball, il tient sa ligne : servir et frapper fort.
Né à Saint-Pétersbourg et passé par l’ex-KGB, Patrouchev s’est toujours considéré comme plus intelligent et plus rusé que Poutine
Ce 30 septembre, sous les ors et les moulures aux airs de pâtisserie à la crème de la salle Saint-Georges du grand palais du Kremlin, Nikolaï Platonovitch Patrouchev est,