Cupra Born, « Deutsche emoción »
à l'évocation de Cupra ? Le cœur qui bat plus vite, des moteurs qui ragent et des suspensions qui tapent. Des Ibiza et des Leon décomplexées que les détracteurs résumaient à de vulgaires Seat tunées sans bonnes manières et à la morne finition, mais dont l'insolence bousculait pourtant les rivales prétentieuses. Et séduisait un public de passionnés. Aujourd'hui devenue marque, Cupra a mûri et cherche à séduire un public plus mature. Plus riche aussi. C'en est fini du tuning vite fait, place à l'exclusivité sophistiquée, mais toujours avec une notion de bolide original en toile de fond. Un peu contre toute attente, c'est donc à Cupra qu'est revenu l'honneur de la première berline espagnole 100 % électrique, fausse jumelle de l'ID.3, car, si leur technique est standardisée, la refonte de la Born est autrement plus sexy. Elle délaisse les détails rondouillards et espiègles de la Volkswagen pour des traits plus expressifs, de la sportivité sans caricature avec, par exemple, des phares au regard de braise et un bouclier arrière bulbeux en forme de faux diffuseur qui semble emprunté à une voiture de course. Par leurs formes,
