Troyes
Passeur de lumière
ans chaque église, ou presque, c’est un feu d’artifice. Du bleu cobalt, du jaune tournesol et de grands éclats rouge rubis ou rosés, comme une grenade ouverte dévoilant l’exubérance de ses chairs. Parfois, un décor en grisaille vient calmer la vivacité des couleurs. Troyes, décidément, mérite bien son surnom de Première halte obligée à où l’on accourt de loin pour admirer Chef-d’oeuvre absolu, le vitrail figure le Christ étendu, avec un la plus ancienne de la ville. On ne sait où porter son regard, entre le lumineux le jubé de style gothique flamboyant et la statue de sainte Marthe, attribuée au Maître de Chaource. Caractéristiques de son style, apprend-on, les yeux en amande et cette douce tristesse. Corps sacré, corps païen… Le centre de Troyes dévoile bien d’autres trésors, dont sa très riche collection de Il faut arpenter les rues du et scruter les façades pour entrevoir ici un blason, là un musicien sculpté. Ailleurs encore, un homme-poisson, une sirène ailée, un ange extatique…