“C’était une époque où on entrait dans une entreprise comme on entre en religion. J’ai choisi Renault pour sa philosophie, qui démontrait un réel dynamisme avec une notion sociale.”
Premier souvenir automobile ?
C’est incontestablement la découverte de l’automobile à l’après-guerre, à travers mes parents et leur première voiture, une Juvaquatre si je me souviens bien.
C’était une période extraordinaire car nous découvrions un objet de mobilité qui représentait un véritable vecteur de liberté.
Il fallait économiser pendant longtemps avant d’en acheter une. Ensuite, la grande étape est le jour où vous possédez votre première voiture. Et là, je fais partie de la génération 4L. J’ai toujours eu une fascination pour les évolutions technologiques. La 4L et la 2CV sont deux exemples d’ingéniosité au service de produits accessibles à tous. J’avais aussi une vraie fascination pour la DS, une auto qui a marqué une génération.
Vous projetiez-vous dans cet univers-là ?
Oui, j’aimais la mécanique et l’industrie automobile française, dont il faut souligner la créativité. C’était une époque où on choisissait son employeur. On entrait dans une entreprise comme on entre en religion. J’ai choisi Renault pour sa philosophie, qui démontrait un réel dynamisme avec une notion sociale où le respect des collaborateurs était sensible.
A l’époque, on pouvait effectuer toute sa