apté en concert en 2003 et 2004 à la tête du London Symphony et déjà paru en volumes séparés, le troisième cycle Brahms de Bernard Haitink n’égale pas les et du cycle londonien nous enthousiasment moins. Le statisme, voire la pesanteur y affleurent, notamment dans les mouvements médians. Dans la , lumineuse et pastorale à souhait, une abrupte et superbement élancée, le bénéficie d’une conception là encore éminemment chambriste mais traversée par un grand souffle. Comme dans la version de référence qu’il signait jadis avec Henryk Szeryng, Janos Starker et le Concertgebouw (Philips-Decca), Haitink montre, par son style un peu sec et altier, une rare intelligence de l’œuvre, aidé par le jeu plein d’acuité de Gordan Nikolitch et Tim Hugh, respectivement violon et violoncelle solos du LSO. Une intégrale de second choix: qui veut découvrir Haitink chez Brahms abordera en priorité le cycle avec Amsterdam.
BRAHMS-HAITINK, SAISON 3
Sep 29, 2022
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits