PAR NATHAN DEVERS.
ALBIN MICHEL, 328 P., 19,90 €.
CE ROMAN S’OUVRE PAR UN SUICIDE , ce qui est toujours un moyen plaisant d’attraper l’attention du lecteur. Julien, habile roman balzacien post-Facebook, Nathan Devers met en scène un autre personnage, le méphistophélique Adrien Sterner. Ce Sterner est une sorte de Mark Zuckerberg français, plus intello que l’original, influencé par et de saint Augustin – tout arrive. Il a créé l’Antimonde, un métavers réunissant un milliard de fidèles à travers la planète. Dégoûté par son destin dans la réalité, Julien Libérat devient sous l’avatar de Vangel un poète provocateur dans le vent. Sterner se met à le sponsoriser et à le pousser, jusqu’à ce que les choses dérapent…