Envoyé spécial
Londres (Royaume-Uni)
Comment lui dire adieu ? Il y a eu, dans la nuit de vendredi à samedi, autant de réponses que de temps morts entre les points de son tout dernier match, en double avec Rafael Nadal. Pas un qui n’ait été ponctué d’une déclaration d’amour ou d’un remerciement. D’ordinaire, les joueurs goûtent peu ces nuisances, mais cette fois n’avait rien d’ordinaire. Les 16 participants ont donc accueilli avec des sourires les exubérances descendues des tribunes de l’O2 Arena garnie de fans du monde entier, chanceux qu’un billet acquis de longue date soit devenu le sésame le plus précieux de l’année.
Roger Federer a serré les dents à s’en décrocher les mâchoires pour n’éclater en a reconnu le Suisse. Ce dernier double sans enjeu sportif, le vainqueur de 20 tournois du Grand Chelem l’a abordé Du même côté du filet après deux décennies d’affrontements épiques, Nadal a eu du mal à servir tellement son bras