SEULS SUR L’ESSENTIEL
our une fois, ce n’est pas nous qui le disons, mais Denis Le Vot, le grand patron de Dacia. Il a profité de la présentation du concept-car Manifesto pour donner sa vision de l’évolution de notre univers : a-t-il ainsi affirmé. Il n’est pas le premier, hélas, à noter cette tendance lourde à un renchérissement structurel et considérable On pourrait ironiser sur ce plaidoyer à base de décroissance et de sobriété, tellement à la mode. Sauf que, chez Dacia, c’est le cas. Bien que les tarifs aient augmenté, les Dacia restent, quels que soient les modèles, des voitures réellement accessibles sur chacun de leurs segments. Ce dont les clients se sont rendu compte. En Europe, chez les acheteurs particuliers, les “vraies gens” donc, la Sandero est no 1 des ventes depuis 2017, et le Duster est le SUV le plus vendu depuis 2018. Ces résultats posent, année après année, sans cesse la même question : réussir à faire simple mais attrayant et rentable, est-ce un savoir-faire à ce point subtil qu’aucun autre constructeur au monde n’en est capable ? J’avoue ne toujours pas comprendre qu’aucun concurrent sérieux ne soit venu chercher des noises à la marque franco-roumaine. Faudra-t-il attendre le déferlement des voitures électriques chinoises ? Là est sans doute le défi majeur pour Dacia : parvenir, à l’horizon 2035, à trouver la martingale qui permettra de proposer un véhicule électrique polyvalent, répondant aux besoins “essentiels” d’une famille (donc pas une Spring) tout en restant réellement accessible.
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