« Si un athlète fait habituellement un 100 mètres en vingt secondes mais qu’il arrête le sport pendant cinq ans, quand il reprend la compétition, il sait toujours courir, mais pas aussi vite. » Jean-Michel Ruggieri, directeur au CEA, affectionne cette image pour décrire la perte de compétences dans la filière de l’atome en France. En cause : la chute du nombre d’étudiants formés dans ce secteur.
, résume Marc Rumeau, président de la société des Ingénieurs et scientifiques de France (IESF). C’est aussi ce qu’a dit, à sa manière, le